Mouais… Tant qu’on est à parler de storytelling : intéressant comment un article qui fait dire des choses à l’entreprise libérée dit qu’elle les dit de manière trop simple… (même le reportage que vous citez ne dit pas les choses aussi simplement que vous dites qu’il les dit).
La parole se confisque beaucoup plus difficilement qu’un discours ne se cadre : délimitons le périmètre dans lequel nous nous autorisons à penser et communiquer, engueulons-nous y (même gaiment!) tout ce que nous voulons et voilà que (malheureusement?) “tout sera différent mais rien n’aura changé”.
Alors tant qu’on est sur “les prises de parole hagiographiques” (y’a pas à dire ça claque comme formulation!)… Pourquoi donc délibérément simplifier un débat qui aurait effectivement pu être fort intéressant si l’article -qui nous fait tous réagir- n’optait pas pour la posture constructive (…) du “pour ou contre” pour traiter une problématique (dont on pourrait croire qu’elle est extrêmement simple pour qu’on s’autorise à la penser aussi simplement) qui nous semble à tous (j’en suis sûr!!!) effectivement fondamentale, urgente et complexe : l’entreprise de demain.
Et désolé: même un swot est un outil (qui peut avoir son intérêt) certainement encore trop réducteur pour penser clairement la chose dans son étendue et sa profondeur. Mais si je devais lancer le débat ça serait : “les ELs marchent sur un fil entre grâce humaniste et abime a-social, l’entreprise traditionnelle (ça veut dire à la mode depuis quelques années de plus que “à la mode” ndt) fait de plus en plus le vide par les fenêtres, fait vivre autant qu’elle nous appauvrie… Sachant que tout changement collectif est complexe, la nature humaine un vrai bordel et notre capacité d’attention de plus en plus vaporeuse… Mon pauvre commentaire est-il vraiment le lieu où je puisse espérer résoudre la question tellement monumentale que je n’ose la formuler?”
(J’assume le paradoxe de ma démarche! Il est tard et je ne saurait me contenter d’une nuit qui ne soit pas pleine de “peut être que”)