Bonjour François,
Merci pour cet article, ne pas avoir d’opposant serait presque inquiétant pour l’entreprise libérée.
Votre article me fait tout même réagir car à 50 ans dans la fonction de programmeur informatique sur toute sorte de projets et chez un bon nombre d’employeurs, les meilleurs expériences que j’ai vécues, c’est lorsque le middle management était peu présent voir absent et que les équipes s’organisaient pour faire un tourner les projets y compris embauche de collaborateurs ou introduction de mesures qualités. Les pires fiascos c’est lorsque la chaine des cadres ne savaient ou ne pouvait pas réagir aux informations venant de la base faisant exploser budgets et délais. Le fonctionnement en mode dégradé ne pouvant plus être géré par la chaine hiérarchique, sourde aux signaux de la base.
Je n’ai peut-être jamais eu de chance chez mes employeurs, mais les cadres sereins, à l’écoute et compétents à leur entrée en fonction se sont généralement mués en cadre débordés et stressés puis sont partis ou appréciaient ce statut d’hyperactif.
Bref pendant bien des années je me suis posé des questions sur les solutions à adopter et j’ai en fait mis en place dès que j’ai pu et sans le savoir une gestion ‘libérée’ de mon secteur ou équipes et cela a toujours fonctionné, jusqu’à ce que le management s’en rende compte et impose un ‘chef’.
Je m’intéresse donc aux nouvelles méthodes et enchaine livres et rencontres. Ce qui m’étonne beaucoup c’est que les détracteurs parlent souvent d’entreprise ‘bisousnours’ alors que les personnes qui ont mis en place de tel mode de gestion mettent, eux, en garde sur la sècheresse du système et une efficacité qui se fait au dépend d’une convivialité au point de devoir recréer des lieux conviviaux (cafétaria, baby foot)
Alors une question : quelles sont les entreprises hiérarchisées où tout le monde se sent bien ? je serais intéressé ne serait-ce que pour envoyer mon CV…
Meilleurs salutations,
Vincent Chesneau
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Par : Chesneau
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