Article très intéressant et qui démontre à mon avis qu’il n’existe pas une “recette toute faite” pour chaque entreprise.
Trois constatations ressortent de la lecture de l’article et des commentaires de certains lecteurs:
– Mettre en place une entreprise libérée implique que chaque collaborateur soit convaincu du bien-fondé de la démarche et adhère véritablement à la nouvelle culture d’entreprise
– Procéder à cette démarche pour des raisons autres qu’une conviction allant dans le sens d’une autonomisation de l’individu est voué à l’échec. Je pense à ce propos que seules les sociétés non-côtées en bourse, leur permettant une vision à une échance plus longue que le prochain trimestre, peuvent adopter de telles pratiques avec succès (l’exemple cité par Gilles d’une société adoptant cette approche dans une optique de cost-cutting est parlante)
– Certaines fonctions de support peuvent subsister, avec un fonctionnement différent. L’on est aussi en droit de remettre en question la pertinence de certaines fonctions de ce type, en particulier les RH (fonction qui devrait être stratégique dans l’entreprise, mais ne l’est pas la plupart du temps). Je suis assez amusé de voir, autant dans l’article, que dans certains commentaires, que la raison-d’être principale des RH en France semble être la complexité de son code du travail…