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Par : virginie

Bonsoir,

Ayant été “collaboratrice” (comprenez salariée) dans une entreprise qui se dit “libérée”, je trouve que le propos de l’auteur, notamment quand il parle d’asservissement volontaire, est assez juste. Je ne peux témoigner que de ma petite expérience de ce type de management et j’ai bien conscience que c’est un peu trop ténu pour être élargi au plus grand nombre. Pourtant mon analyse a posteriori de cette expérience est la suivante : la bienveillance ici n’est qu’un moyen et non pas une valeur. Le moyen de parvenir à ses fins d’asservissement volontaire justement. Ce qui revient à une forme d’aliénation, qui me parait presque dangereuse car la dimension émotionnelle devient très “intime”. N’y voyez rien de sexuel bien entendu, ce que je veux dire c’est que la relation à la hiérarchie “bienveillante” de l’entreprise libérée s’approche d’une relation parent / enfant et fait intervenir des schémas de la construction profonde de l’individu. La hiérarchie est dès lors plus “paternaliste” ou même (pardonnez le néologisme) “maternaliste”. Or le but de cette attitude bienveillante est l’adhésion à la politique de l’entreprise. La bienveillance en est le meilleur moyen. Il m’a semblé que c’était très efficace. Tous mes collègues étaient absolument ravis de travailler dans cette boîte (10 salariés). Pourtant, moi, même si j’y ai adhéré un temps 5-6 mois, ça a fini par me devenir insupportable… Peut-être est-ce juste une forme de management qui ne peut convenir à toue le monde ?


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